A trip to Iceland (East, North and Reykjavik)

Après ce super moment à Diamond Beach et Jökulsárlón, nous avons repris la route à la recherche d’un camping. L’endroit le plus proche était à plus d’une heure de route et il était déjà 19h.
 
Aucun problème, il faisait clair jusque 23h (si pas plus)! On avait encore tout le temps.
 
Pendant cette heure de route, les paysages nous en ont encore mis plein la vue. Nous avons aussi vu une petite maison d’elf sur le bord de la route.
Si vous avez lu l’article précédent, vous avez déjà entendu parler de Mark. Si pas, disons juste que c’est quelqu’un qu’on a rencontré au début du voyage (il a loué une voiture au même endroit que nous).
 
En arrivant au camping, on s’est rendu compte qu’il n’y avait presque rien à part une petite cabane et 3 voitures, dont celle de Mark. Cette fois-ci, on lui a laissé un peu d’espace et on s’est installé à une dixaine de mètres, près de la colline pour être protégé du vent. Il est quand même venu demander à Tim comment allumer son petit réchaud à gaz, mais après il est vite reparti pour lire son livre, tranquille.
Après une rapide exploration des lieux, nous nous sommes mis à préparer le repas. Au menu: une salade de riz au thon. Miam miam. Heureusement que j’avais des mitaines pour couper les légumes, parce que sinon mes doigts auraient gelé, et avec des vrais gants impossible de faire la cuisine.
 
Après notre petit repas, on n’a pas tenu longtemps dehors, il faisait trop froid. La température descend fort le soir et il était déjà 22h30. On a bien tout rangé, et on s’est barricadé dans la voiture.
Comme il n’y avait pas beaucoup de campings ouverts à ce moment-là de l’année, nous sommes à nouveau revenus sur nos pas pour aller voir une autre partie du glacier: Fjallsárlón.
Nous suivions toujours la route 1, jusqu’au point indiqué par le GPS. Pour les dernières 2 minutes de trajet, nous devions trouver une petite route qui nous amènerait tout près du glacier.
 
On ne l’a jamais trouvé…
 
En plus, c’est pas évident de faire demi-tour sur ces routes car il n’y a que 2 bandes et rien sur le bord de la route. Heureusement, il n’y a pas beacoup de voiture, mais quand elles arrivent, elles arrivent vite!
 
Après avoir demandé à Tim de faire demi-tour 3 fois, je pouvais sentir son énervement gonfler de plus en plus. Il n’était pas content: “Mais c’est pas POSSIBLE!”
 
On a finalement testé un autre petit chemin rempli de cailloux et je me suis demandé si on allait s’en sortir sans avoir un 4×4. Tim était déterminé à voir quelque chose, quoi qu’il arrive. On n’avait pas fait une heure de route pour ne pas trouver l’endroit.
On allait TRÈS doucement pour ne pas faire de bosses dans la voiture. La route était remplie de trous. En arrivant enfin au bout de la route, on s’est rendu compte qu’on n’avait pas de réseau. On n’avait pas intérêt à s’embourber, sinon on allait être bloqué là pour un très long moment.
 
Après ce qui semblait être une éternité, nous sommes arrivés près d’un glacier. On ne savait pas si c’était celui qu’on cherchait initialement, mais on était content. Il n’y avait bien sûr personne, car on n’était pas au bon endroit. Finalement, on a eu une superbe vue et on s’est bien amusé. On a vu plus tard, quand le wifi est revenu, que c’était bien le même glacier. C’est normal, il est tellement grand. 
 
Il faisait vraiment très très froid ce matin là. Le bout de mon nez était tout rouge.
Nous avons passé la plupart du reste de la journée dans la voiture. Nous avons fait un stop dans la ville Höfn pour refaire quelques courses et passer à la toilette. Höfn veut dire “port” en Islandais et se prononce de manière inattendue. Il faut le dire comme si on avait le hoquet, il faut presque dire “Hup” en inspirant (selon le Lonely Planet – malheureusement on a entendu personne le dire).
 
Nous nous sommes ensuite remis en route pour le prochain camping situé à Fjarðabygg
Sur la route on a croisé pas mal de moutons. Ils broutent sur le côté de la route tranquillement et parfois ils traversent sans aucun stress. 
 
La route était à couper le souffle. Nous avons longé une partie des fjords de l’est et nous nous sommes arrêtés plusieurs fois sur le côté de la route pour observer les différents paysages. Nos photos ne rendent malheureusement pas justice à ce merveilleux endroit.
Vers la fin de notre trajet pour la journée, nous avons dû passer dans un tunnel de près de 6km de long. C’était horrible. Tim me racontait que s’il y avait un incendie dans le tunnel, comme il y avait eu dans le tunnel sous le Mont Blanc en 1999, on était foutu. Du coup, j’ai stressé pendant les 5+km.
 
Nous étions les premiers au camping, donc nous avons pris possession de la cuisine. Il y avait deux petites tables et une petite cuisine dans une cabane en bois et nous avons passé la soirée là. Un couple de français, suivi de deux allemands, sont ensuite arrivés pour préparer leur repas. En parlant avec les allemands (qui n’étaient pas à leur premier voyage en Islande), on s’est rendu compte qu’on n’était clairement pas les plus aventurieux. Ils passaient leurs journées à faire des randonnés sur les volcans.
 
Les deux français avaient l’air d’être beaucoup plus de notre niveau. On a partagé les bonnes adresses car ils avaient fait le tour de l’île dans l’autre sens (l’Ouest puis le Nord, alors que nous avions fait le Sud puis l’Est).
Le lendemain matin, nous devions remettre de l’essence. Malgré que ce ne soit pas la première fois, c’était le même cinéma. Tim s’est trompé 3x et il a dû aller demander de l’aide au comptoir. Les pompes ont deux sortes d’embouts différents, un pour les voitures et un autre pour les camions avec un diamètre plus grand. Et évidemment, celui du camion ne rentre pas dans la voiture et c’est celui-là que Tim prenait à chaque fois. Dès qu’on soulève la pompe, le compteur se met en route, donc il faut aller annuler l’opération au comptoir. D’après Tim, ce n’était pas très clair et il s’est trompé pendant tout le reste du trajet.
 
Il n’était pas très content. Je ne peux pas vraiment le juger parce que moi je n’ai même pas essayé. Il fallait aussi estimer le nombre de litres dont on avait besoin avant de payer. Bien sûr, pour le premier essai, on n’a pas du tout mis assez donc il a fallu recommencer plusieurs fois.
Voici notre itinéraire pour cette 5ème journée en Islande.
Pour notre première étape de la journée, nous voulions aller voir Stuðlagil Canyon. C’est un endroit très connu, mais on ne s’attendait pas à ce que ce soit si difficile d’accès. Il fallait un peu s’accrocher pour la route. Tim dit que c’était “HORRIBLE, long et difficile”. Il suait même en conduisant.
 
Finalement, on est arrivé du mauvais côté du canyon, mais on ne l’a pas su avant de descendre une centaine de marches. On était un peu déçu et jaloux des gens en face. Mais pas question d’aller de l’autre côté et refaire toute la route. 

Malheureusement, on ne voyait pas grand chose à partir de la plateforme où nous étions. En plus, il ne faisait pas super beau donc l’eau était plutôt grise que bleue. Déception.

Quoi que, je ne suis pas sure que les personnes de l’autre côté avaient le droit d’être là. Ça avait l’air plutôt dangereux.
 
Si vous tapez Stuðlagil Canyon sur Google Image, vous verrez de magnifiques photos comme celles ci-dessous.
Nous nous sommes remis en route en direction de Dettifoss, notre deuxième arrêt de la journée.
 
Il faisait vraiment beaucoup plus froid au nord et les paysages sont forts différents.
 
Dettifoss est un incontournable. Cette chute d’eau est considérée comme l’une des plus puissantes en Europe. Elle fait plus ou moins 100 mètres de large et 44 mètres de hauteur. Il n’y a presque pas de végétation à cet endroit, que des rochers, ce qui offre un paysage désolé et presque lunaire.  
Notre prochain arrêt se trouvait à une heure de route. Il s’agissait de Grjótagjá, presque rebâptisée “la grotte de Game of Thrones” sur internet. C’est dans cette grotte que les personnages Jon Snow et Ygrid se “baignent”. 
 
Grjótagjá est une grotte de lave qui abrite une source thermale naturelle. Les locaux se sont baignés dans ces eaux pendant des décennies, jusque dans les années 1970, quand l’activité volcanique de la région a entrainé une augmentation de la température de l’eau, qui a dépassé les 60°C. Depuis lors, la température est redescendue et tourne autour des 40°C, ce qui a permis à HBO de filmer la scène culte de Game of Thrones. 
 
Il y a un panneau à l’entrée de la grotte qui dit qu’il n’est plus autorisé de se baigner. La température de l’eau est trop imprévisible et c’est trop dangereux. Tim a quand même dû mettre sa main dedans… 
 
L’eau est bleue turquoise transparente, c’est magnifique. 
À deux pas de la grotte, il y avait une énorme fissure dans le sol, probablement à la suite de l’activité sismique de la région.
 
Nous étions crevés après cette journée et nous voulions juste arriver au camping. Heureusement, on était pas trop loin et le camping était pas mal. On a pu passer la soirée à l’intérieur au chaud. On voulait un peu se poser et lire notre livre, mais comme c’était une pièce commune tout le monde socialise un peu. On a rencontré un jeune américain (probablement 18 ans) qui voyagait seul et qui sortait pour la première fois des États-Unis. Il prévoyait de faire un voyage en Europe pendant 2 mois et la prochaine étape c’était l’Allemagne. 

Nous avons aussi rencontré un couple d’allemands d’une cinquantaine d’année, qui sortait d’allemagne pour la première fois et qui avait choisi l’Islande comme premier pays à visiter. Jusque là, ils avaient adoré leur voyage. Ils avaient un Campervan super équipé. On aurait dit des pros comparé à nous.

On était vraiment content d’avoir pu passer la soirée à l’intérieur et au chaud parce qu’on avait eu froid ce jour-là. Le Camping était situé juste à côté d’un gymnase. On a donc dormi juste à côté d’une piste d’athlétisme.

En revenant à notre voiture pour aller dormir, on s’est rendu compte que la voiture qui était juste à côté de la nôtre faisait un bruit d’enfer. C’était l’américain avec qui on avait discuté plus tôt dans la soirée. Il avait payé pour avoir un chauffage qu’il pouvait laisser toute la nuit. Le bruit était infernal. Du coup, on a essayé, le plus silencieusement possible, de redémarrer la voiture et la mettre un peu plus loin. J’espère que le moteur ne l’a pas réveillé.

Le lendemain, comme pour plusieurs des jours précédents, nous avons commencé la journée en revenant un peu sur nos pas. Nous étions trop fatigués la veille pour voir tout ce que nous voulions voir.
 
Nous sommes donc repartis en direction de Reykjahlíð, dans la région du Mývatn. Au programme du matin, nous allions voir le cratère Víti du Krafla suivi par Leirhnjúkur et le champs de lave de Krafla.
Notre premier arrêt: Cratère Víti.
 
Avant de vous parler de Víti (qui veut dire “enfer” en islandais), je dois vous parler de la zone volcanique de Krafla.
 
La zone volcanique, ou système volcanique, de Krafla est une région qui s’étend sur plus de 90 kilomètres carrés. Elle est connue pour son volcan actif, aussi appelé Krafla, qui a connu plusieurs éruptions au cours des derniers siècles (notamment en 1975-1984 et 1984-1991). La région est également connue pour son activité géothermique, ses champs de fumerolles et ses sources chaudes. Cette activité géothermique est utilisée pour produire de l’energie renouvelable, avec une centrale géothermique situé à 2 pas du volcan.
Le Cratère Víti est un cratère volcanique, situé a l’épicentre de la zone volcanique de Krafla, d’un diamètre d’environ 330 mètres et une profondeur d’environ 70 mètres.
 
Il a été formé lors d’une énorme éruption très violente entre 1724 et 1729, lorsque le magma a rencontré de l’eau souterraine, créant une explosion phréatique projetant des matérieux volcaniques dans les airs. L’éruption a eu des effets dévastateurs sur les communautés locales, avec des coulées de lave et des émissions de cendres.
 
La lave, les flammes, la fumée, la chaleur et les explosions, qui font penser à l’enfer, ont poussé les habitants à bâptiser le cratère “Víti”.
 
Aujourd’hui, l’endroit est plutôt calme et c’est un arrêt incontournable en Islande. Nous avons pu faire une balade autour du cratère ce qui nous donnait une vue spectaculaire sur le lac d’une eau bleue-verte.
 
Alors que nous étions de retour à la voiture, nous avons rencontré un couple d’américains (Californie) sur le parking. Ils sont venus nous demander s’ils pouvaient voir l’intérieur de notre voiture. Tim a donc fait une petite démonstration de notre maison sur roulettes. 
Ils étaient impressionnés de voir qu’on avait autant de choses dans une si petite voiture. Ce sont des habitués du camping, mais ils avaient décidé d’aller à l’hôtel pour leur voyage en Islande. Ils nous ont parlé de tous leurs roadtrips aux USA, en nous montrant des photos de leur énorme pick-up qu’ils avaient transformé pour pouvoir dormir dedans. Ils ont fait des dizaines de roadtrips depuis leur retraite, dont le Canada et l’Alaska, notamment pour observer et photographier des ours.
 
Comme ça faisait longtemps qu’on pensait à faire un grand roadtrip aux USA, on leur a posé plein de questions. Jusque là, nous voulions traverser le pays de New York à Los Angeles, ou faire la côte ouest de Los Angeles à Seattle. Après avoir parlé avec eux, on a complètement changé d’avis. On ne s’attendait pas à ce que les prix soient si élevés, même en campant, et il faut réserver l’entrée dans les parcs nationaux au moins 1 an à l’avance. C’est trop compliqué. En plus, ils nous ont tellement vendu du rêve avec l’Alaska, qu’on a commencé à envisager un roadtrip entre le Canada et l’Alaska. On verra si ça change encore d’ici là. 
 
Après cette discussion très intéressante, nous nous sommes mis en route pour la prochaine destination. 
 
La première chose qu’on pouvait voir, en arrivant à l’endroit suivant, c’était un petit tourniquet tout seul au milieu de nul part. Bien sûr, on est tous les deux passé par le tourniquet. C’était peut-être une entrée secrète pour le monde d’Harry Potter… Malheureusement, non.
 
Tim ne s’est pas arrêté à ça. Comme il n’y avait personne, il a voulu que je fasse une petite vidéo de lui en train de passer le tourniquet. Il m’a fait recommencer la vidéo au moins 3 fois, parce que je ne filmais pas comme il fallait pour sa blague.
Après le tourniquet, qui nous a fait perdre au moins 15 minutes, nous nous sommes lancés à la découverte du volcan.
 
Nous avons d’abord dû traverser un champ de neige. Il fallait faire attention car on pouvait passer à travers. Ça nous est arrivé une ou deux fois. Heureusement, on ne s’est pas fait mal. On s’est assuré de mettre nos pieds dans les empreintes qu’on voyait sur le sol. 

En continuant notre chemin, on s’est rapidement rendu compte qu’on marchait sur un champ de lave froide, formé par une série d’éruptions volcaniques entre 1975 et 1984. Ça nous a directement fait pensé au jeu “The Floor is Lava!”. Normalement, quelqu’un crie “The Floor is Lava” et tout le monde a 5 secondes pour ne plus toucher le sol, d’une façon ou d’une autre. À la fin des 5 secondes, les personnes qui touchent encore le sol ont perdu.

C’était évidemment impossible de jouer ici. Il y a plus ou moins 90km2 de lave, impossible de s’échapper en 5 secondes.

Tim m’a alors dit de faire une photo en sautant, pour ne pas toucher le sol.

J’ai une dizaine de photo où soit j’atterris soit je démarre, mais pas une seule où je suis dans les airs. C’est bien sûr ma faute parce que “tu ne sautes pas assez haut! Saute plus haut!!”. Rien avoir avec le fait qu’il ne sait pas appuyer sur le bouton au bon moment. Bref on a abandonné et il m’a dit qu’il allait me montrer comment il faut faire. Comme il ne sautait pas très haut non plus, il a abandonné après le premier essai. 

Finalement, c’était la faute du caillou qui était pas assez haut. Comme je suis une bonne photographe et que Tim a beaucoup de persévérance (après avoir repris son courage à deux mains et avoir décrété que le caillou était le problème), on a quand même réussi à faire la photo qu’on voulait quelques mètres plus loin. 

On a de nouveau perdu 15 minutes à faire les andouilles sur le rocher pour une photo. Tim était super concentré avant chaque saut. La défaite n’était pas une option. 

Le paysage changeait très fort en quelques minutes. C’était incroyable, on avait l’impression d’être sur la lune. 

Tout à coup, le sol est devenu très orange et on a commencé à sentir une très forte odeur d’oeuf pourri. C’était le dioxyde de soufre provenant de l’activité géothermique. On est pas resté là très longtemps malgré la beauté des lieux, parce que l’air était trop difficile à respirer. 

Nous nous sommes ensuite promenés sur le volcan, mais loin des fumirolles, pendant deux petites heures.

En avançant un peu plus, on arrive dans un endroit un peu magique, avec beaucoup de fumée. Autant vous dire que là encore, on s’est amusé pendant quelques minutes. 

J’avais dit à Tim de ne pas mettre ses mains n’importe où parce que la lave pouvait encore être un peu chaude. Il a rigolé en pensant que je disais n’importe quoi. C’est vrai qu’on ne s’attend pas à ce qu’elle reste chaude quand il fait si froid, mais je savais que c’était une possibilité. 

Je l’ai vu avancer dans la fumée, très confiant. Plus ou moins 10min plus tard, je l’ai entendu dire “Aïe! C’est chaud!!” C’est fou comme il est prévisible. 

Après cette super excursion sur le champ de lave, nous nous sommes dirigés vers Goðafoss, la chute des dieux. 

La légende dit qu’au début de l’année 1000, l’homme politique et chef islandais Þorgeir Þorkelsson Ljósvetningagoði a dû faire un choix entre convertir le pays au christianisme ou garder la religion nordique ancienne (ou paganisme nordique) qui était pratiqué en Islande à l’époque. Cette décision a été fortement encouragée par le Roi de Norvège qui venait d’adopter le christianisme. Þorgeir Þorkelsson Ljósvetningagoði a succombé aux pressions externes et a décidé de jeter dans la cascade les statues de ses dieux païens, pour marquer la conversion officielle de l’Islande au christianisme.

Après ce court arrêt à Goðafoss, nous nous sommes remis en route vers Akureyri, notre prochain arrêt de cette journée très remplie.

Akureyri est considérée comme la “capitale du Nord”. La ville est un important port maritime et centre de pêche. On nous avait dit que c’était la plus grande ville en dehors de la région Sud-Ouest qui comprend Reykjavik et ses environs, donc on s’attendait à une ville du style Namur ou Leuven. 

Nous avons fait un petit détour pour ne pas passer dans un de leurs longs tunnels. En plus, il était payant. Le détour nous a fait prendre une route incroyable. Ça valait vraiment le coup. 

Nous sommes arrivés dans une toute petite ville avec deux rues principales, qu’on a traversées en 10 minutes. On a fait 2 fois le tour pour trouver un endroit où manger, mais rien ne nous inspirait. Tout était soit fermé soit beaucoup trop cher. Finalement, on a juste pris un petit chocolat chaud.

On était choqué de voir que la ville était si petite et en regardant sur internet, on s’est rendu compte qu’il n’y avait que 148 habitants par km². 

Comme nous n’avions rien trouvé d’intéressant et que le camping n’était pas à côté, nous nous sommes remis en route.

Nous étions un peu déçus de ne pas avoir un bon repas au chaud, mais Tim a plus d’un tour dans son sac. Les personnes que nous avions rencontré la veille lui avaient donné le nom d’un endroit où on peut manger les meilleurs hot dog d’Islande. Et par chance, ça se trouvait juste à la sortie de Akureyri. Tim m’a emmenée là, et on était tous les deux trop contents de tester ces hot dogs.

C’était vraiment pas mauvais. On a aucune idée de ce qu’il y avait dans la sauce. 

Ce n’était pas un restaurant 5 étoiles. C’était une petite cabine sur le parking d’une pompe à essence. C’était bon et pratique, parce qu’on avait besoin d’essence. 

Il nous restait une petite trotte jusqu’au camping, mais vu qu’il faisait clair très tard et que la route jusque là était magnifique, c’était très agréable.  

Les photos suivantes ont été prises à 21h. 

En arrivant au camping, on a entendu des cris d’encouragement. Il y avait un match de football juste à côté du camping. Le match était télévisé donc ça devait être important. Tim dit qu’il s’agissait de la première ligue nationale. On s’est incrusté dans les supporters et on a regardé le match.

On ne sait pas vraiment qui jouait contre qui, mais apparemment on était pour les bleus. Deux jeunes ont commencé à courir avec des fumigènes bleus.

C’était une ambiance très chaleureuse et amicale. On a bien ri. 

Il était déjà 22h30 et on était claqué. On a été un peu explorer les lieux: salles de bain et cuisine. 

Et qui est là en train de lire son livre? Mark! 

On en a profité pour faire une petite photo souvenir. Il n’avait pas l’air si malheureux d’avoir un peu de compagnie. 

Alors que Tim profitait des belles douches (gratuites et individuelles) qu’offrait ce camping, j’ai pris le temps de regarder les montagnes avec le soleil couchant (à 23h) et le chant des oiseaux.

Voici l’itinéraire que nous avons suivi pour cette longue journée, en retournant sur nos pas pour le cratère et le champ de lave, la chute des dieux, Akureyri et le lieu de camping.

La journée du 25 était un peu moins chargée. Nous avions prévu de passer la majorité de la journée à rouler pour se rapprocher de Reykjavik et aussi d’aller voir un canyon. 

Il ne faisait vraiment pas beau ce jour-là. Très gris et brumeux. 

On a à nouveau dû passer dans des longs longs tunnels. On n’était pas du tout à l’aise. Le tunnel est à double sens, mais il n’y a de la place que pour une voiture. Donc on stressait que quelqu’un arrive en face et qu’il n’y ait pas de place pour qu’on se mette sur le côté.

Il faisait vraiment très froid ce jour-là, et il y avait un vent glacé. Donc nous étions contents de passer la journée dans la voiture et de n’avoir qu’un seul arrêt de prévu: Kolugljúfur Canyon. 

On a essayé d’explorer un peu les lieux, mais il faisait mourant de froid. On a pas tenu longtemps. 

Il y a bien sûr une légende associée à cet endroit, un peu comme partout en Islande. La légende raconte qu’une géante nommée Kola, vivait dans le canyon et ses activités quotidiennes telles que dormir, pêcher du saumon avec ses grandes mains et cuisiner le poisson dans de l’eau bouillante, aurait façonné le canyon qui aujourd’hui porte son nom.

Comme on ne s’était pas beaucoup arrêté sur la route, on est arrivé très tôt au “camping”. 

C’était un endroit où il n’y avait absolument rien à part une toilette et un évier dehors pour faire la vaisselle, avec de l’eau glacée dans le froid glacé de l’Islande. C’était pas top, et c’était justement celui où on était arrivé plus tôt pour pouvoir un peu se reposer… On est donc resté bloqué dans la voiture à faire des jeux de “qui est-ce”. 

Tim a ensuite eu le courage d’aller nous faire à manger. Il avait ses grosses moufles et son bonnet, mais il avait quand même froid. 

C’est fou comme j’étais contente de manger un repas bien chaud. 

Comme Tim avait gentiment fait le repas, j’ai été faire la vaisselle. 

C’était l’enfer, l’eau gelée sur mes petits doigts. À mon avis, je n’ai pas bien nettoyé les couverts et assiettes, mais c’était assez pour que ça ne colle pas. 

Comme on s’ennuyait un peu, parce qu’on ne pouvait pas vraiment sortir de la voiture, j’ai commencé à lire mon livre. Mais comme Tim n’avait pas pris le sien, il était un peu jaloux. J’ai donc dû lui lire mon livre tout haut et il s’est endormi quelques minutes après. Quand je lui ai fait le quizz le lendemain pour voir s’il m’avait écouté, il ne se souvenait de rien.

Voici l’itinéraire que nous avons fait ce jour-là.

Pour notre dernière journée nature, nous avons été voir la montagne Kirkjufell. C’est un site très touristique et il parait que c’est la montagne la plus photographiée en Islande. 

La montagne est haute de 463 mètres et finit en pointe. Kirkjufell veut dire “montagne de l’église” en islandais, car la forme de la montagne ressemble à un clocher d’église.

La série “Game of Thrones” est aussi passée par ici, ce qui a rendu cet endroit encore plus connu du public. Kirkjufell a été présentée comme “la montagne de la flèche” dans la saison 7.

Prochain arrêt: l’église de Búðir ou Búðakirkja. 

Búðir est un minuscule village composé de quelques habitations (4-5 habitants permanents), d’un hôtel et d’une église. 

L’église est faite de bois noir et elle se trouve au milieu de nulle part, entourée de champs de lave, avec une vue magnifique sur les montagnes et la côte de la péninsule de Snæfellsnes

Elle a été construite en 1703 et est l’une des plus anciennes églises d’Islande. Elle a été rénovée plusieurs fois au fil des années, mais son architecture en bois sombre et son toit de chaume d’origine ont été conservés.

La route entre Kirkjufell et Búðir était magnifique. Heureusement qu’on avait décidé de faire le détour pour voir l’église. 

On avait encore pas mal de route pour atteindre le camping. On a été à celui de Grindavik parce que c’était le moins cher avec les meilleurs infrastructures et proche de Reykjavik. 

Voici notre itinéraire de la journée. 

En arrivant au camping, Tim a foncé dans la douche pour bien se réchauffer. Et moi j’ai pu l’attendre dans la salle commune chauffée avec mon livre. Finalement, j’étais tellement crevée que je n’ai pas réussi à lire, j’ai plutôt observé les autres voyageurs qui se préparaient à manger. J’essayais de deviner d’où chaque personne venait grâce à leur langue et les différents accents. 

Quand Tim est arrivé, il avait un sourire sur les lèvres. Il m’a dit “elles sont bien les douches”. Comme quoi, en camping, on apprend à apprécier les petites choses qu’on prend pour acquis à la maison.

Tim a aidé une française qui ne parlait pas anglais et qui essayait de se renseigner sur les machines à laver. Ça n’a pas été une mince affaire car même quand Tim lui traduisait en français, elle n’avait pas l’air de vouloir comprendre. On pense qu’elle ne voulait juste pas payer. 

Une autre personne qui était dans la file à la réception faisait un petit scandale parce qu’elle voulait réserver sa place de parking dans le camping pour toute la semaine et le staff essayait de lui dire qu’il n’y avait pas de réservation possible, c’était premier arrivé, premier servi. La dame est repartie très fachée. Pour nous c’était un bon divertissement pendant notre repas. 

Quand j’ai été prendre ma douche, quelqu’un avait oublié son shampoing dans la douche. Ça tombait vachement bien, parce que moi j’avais oublié le mien dans la voiture. 

C’était vraiment un chouette endroit. Surtout quand on compare à la veille!

J’ai pris les photos ci-dessous quand on allait dormir, à 22h35. Le ciel était encore magnifique. 

Le lendemain, nous allions enfin voir la capitale! Nous nous sommes mis en route vers Reykjavik et nous avons mis “Hallgrímskirkja” dans le GPS comme première destination. 

Hallgrímskirkja est une église luthérienne, nommée en l’honneur du pasteur et poète islandais Hallgrímur Pétursson. Cette église est tellement connue que c’est l’un des symboles de l’Islande et elle se trouve sur tous les t-shirts et magnets qu’on a pu trouver dans les magasins. 

La construction de l’église a pris 41 ans et s’est achevée en 1986. La hauteur de la tour principale de l’église est de 74,5 mètres, ce qui en fait l’un des plus hauts bâtiments d’Islande.

L’intérieur de l’église est tout aussi impressionnant que l’extérieur. C’est très sobre et majestueux. 

Devant l’église, il y a un monument en l’honneur de Leif Erikson, l’explorateur islandais qui a découvert le continent américain près de 500 ans avant Christophe Colomb.

Nous ne pouvions pas trop nous attarder car nous avions des tickets pour le Sky Lagoon. Nous les avions reservés des mois à l’avance et nous ne voulions pas rater ça. Comme c’était un peu en dehors de la ville, on était content d’avoir encore la voiture. 

Vous vous demandez peut-être pourquoi nous avons choisi le Sky Lagoon plutôt que le Blue Lagoon qui est bien plus connu. Avant le voyage, nous avions passé des heures à faire des recherches pour voir lequel nous allions faire. Nous avons choisi Sky Lagoon simplement parce que c’était moins cher, plus près de Reykjavik et ça avait l’air tout aussi bien. 

Le Sky Lagoon est une station thermale, qui donne une vue incroyable sur l’océan Atlantique. 

L’eau est chauffé de manière naturelle par de l’eau géothermique provenant d’une source chaude située tout près. L’eau est d’abord traitée et filtrée pour garantir la sécurité et la propreté de l’eau. La piscine principale est maintenue à une température de 38-40 degrés Celsius.

Il y avait des petites chutes d’eau pour masser le dos et les épaules, et Tim mourait d’envie d’aller les essayer, mais il y avait toujours quelqu’un. Donc pendant 15 minutes, il a été tourner autour des chutes pour pouvoir sauter dessus dès que les gens partaient. 

Finalement, il les a utilisée moins longtemps que ce qu’il avait attendu. 

Comme l’entrée était assez chère, on a décidé d’en profiter à fond et on est resté là pendant 4h.

On a eu une chance incroyable avec le temps. Il a fait ensoleillé pendant tout le temps où on était là. 

Le Sky Lagoon proposait 3 forfaits différents. Nous avons pris celui du milieu “Pure Package”, qui nous donnait la possibilité de suivre leur rituel en 7 étapes.  

  1. Entrer dans le lagon et à se détendre dans les eaux chaudes tout en admirant la vue sur l’océan. (Cette étape est accessible dans les autres forfaits aussi – c’est la base).
  2. Entrer dans un bain froid (très froid) pour stimuler le système immunitaire et réduire l’afflux sanguin. Ça je ne l’ai pas fait, mais à ma surprise, Tim a sauté dedans. Je n’aurais pas cru ça de lui. Il met toujours des heures à entrer dans une piscine qui a une température entre 25 et 28°C. (Cette partie là est également accessible avec le pack de base).
  3. Visiter le sauna pour se détendre et profiter de la vue incroyable sur l’océan pendant que la chaleur nettoie notre peau.
  4. Équilibrer la chaleur en traversant un brouillard froid pour rafraîchir les sens.
  5. Exfolier la peau avec le gommage corporel Sky et rendre sa peau douce et saine.
  6. Visiter le hammam pour laisser les éléments thérapeutiques du rituel être absorbés par notre peau.
  7. Se rincer dans la douche avant de retourner dans le lagon. 

Nous avons rajouté une huitième étape qui consistait à aller prendre un verre au bar. 

Pendant la dernière heure, comme on avait déjà un peu fait le tour des lieux, mais qu’on voulait rester encore un peu, on s’est amusé à faire des photos bizarres sous l’eau.

Après cette après-midi relaxante, on était complètement crevé. On s’est dirigé vers notre dernier camping du voyage qui se trouvait tout près de l’endroit où nous devions rendre la voiture. 

On a essayé de manger tout ce qu’il nous restait. Malheureusement, on a quand même dû jeter quelques trucs, comme le fond de mayonnaise par exemple. 

Le lendemain matin, nous avons été déposer nos gros sacs au Bed & Breakfast que nous avions réservé pour la dernière nuit.

Une fois que nous étions plus léger, nous avons été rendre la voiture. En quelques secondes, c’était fait. Ils n’ont pas vraiment regardé l’état de la voiture, mais bon on en avait bien pris soin. 

Cheap Campervan nous a ensuite déposé à l’aéroport (ça faisait partie du pack quand nous avions réservé la voiture). Sauf que nous, on ne devait pas prendre l’avion… Donc on a pris un bus aéroport-Reykjavik. C’était vachement cher pour ce que c’était. Mais bon, on s’y attendait. 

La ville n’est pas très grande, et nous n’avions pas envie de faire des musées. On a donc décidé de commencer la journée à Reykjavik en repassant par l’église.

Nous voulions ensuite trouver la rue arc-en-ciel. 

En 2015, la ville de Reykjavik a peint l’une de ses rues en arc-en-ciel pour célébrer la Gay Pride. Depuis, la rue est devenue une attraction touristique populaire avec des boutiques de souvenirs et des cafés. L’église Hallgrimskirkja donne directement sur la rue arc-en-ciel (Rainbow Street). La Reykjavik Pride a lieu chaque année (en août) depuis 1999 et est devenue un festival qui attire jusqu’à 100 000 personnes du monde entier. C’est l’un des plus grands événements en Islande.

On a été dans tous les magasins de la rue. Dans l’un d’entre eux, il y avait un chat dans les rayons. On s’est demandé si c’était un vrai chat ou une peluche. C’était un vrai! Et à côté de lui il y avait un mot qui disait: 

  • Oui, je suis réelle !!!
  • Mon nom est Ófelia
  • Oui, je suis douce et trèèès gentille
  • Je mange du poisson séché
  • Je suis le chat du voisin
  • Et je ne suis pas à vendre 🙂

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Nous avons passé toute la journée à essayer de trouver un magnet pour le frigo qu’on aimait tous les deux. On a vraiment fait tous les magasins et il y a eu beaucoup de négociations pour le choix final.

Vous pourrez découvrir notre nouvelle collection de magnet la prochaine fois que vous venez nous rendre visite! Chaque magnet vient d’un endroit particulier que l’on a découvert ensemble. 

À midi, j’ai fait l’erreur d’essayer quelque chose que je ne connaissais pas bien: fish stew. Tim avait été plus prudent en prenant un fish and chips. En voyant ma tête quand j’ai pris ma première bouchée, il a su qu’il allait devoir manger mon plat. 

Depuis lors, j’ai décidé qu’en cas de doute, Tim déciderait de mon plat. Il fait toujours le bon choix lui. 

Nous avons ensuite continué notre balade dans la ville et nous avons profité du soleil qui venait de pointer le bout de son nez. 

Le reste de la journée fut un désastre. J’exagère peut-être un peu, mais on était vraiment pas content. 

Notre B&B se trouvait près de l’aéroport, donc en dehors de la ville. Le bus ne prenait pas les cartes débits ou crédits, donc il fallait avoir du cash ou réserver son billet en ligne… On avait pas utilisé de cash pendant tout le voyage, et on avait plus de wifi. On a donc commencé à un peu stresser. Comme nous étions dans un café pour boire un verre (SUPER CHER), nous avons demandé d’utiliser leur wifi. Ça fonctionnait un coup sur deux. Une fois que j’ai réussi à me connecter sur l’app, il m’était impossible de prendre le ticket dont nous avions besoin. On a essayé pendant 40 minutes, on a même demandé de l’aide à la serveuse. IMPOSSIBLE!

On s’est donc dirigé vers un ATM pour prendre du cash. Tim a mis sa carte dans le ATM. Il y avait 2 options: 

  1. Retirer un montant précis (plus élevé que ce dont nous avions besoin)
    • Soit l’équivalent de £20
    • Soit l’équivalent de £50
  2. Retirer un autre montant 

Nous avons donc choisi “retirer un autre montant” en espérant pouvoir retirer l’équivalent de £10 car le bus était moins de £4 par personne. 

Et là, le drame… En moins de 2 minutes, le ATM a transformé l’entièreté de l’argent qu’il y avait sur la carte de Tim en cash.

La machine ne nous a pas donné le choix du montant et a juste décidé de vider l’entièreté du compte de Tim… Nous nous sommes retrouvés avec une énorme liasse de billet – 60 295 ISK (donc £381). Heureusement qu’il n’avait pas plus. Impossible de remettre l’argent sur la carte, nous n’avions plus que quelques heures dans le pays et les banques en Angleterre ne reprennent pas l’argent Islandais. Donc il fallait soit tout dépenser, soit le changer à l’aéroport de Reykjavik. On était tous les deux livides. Ça m’énerve rien que d’y repenser.  

Pour couronner le tout, Tim a raté la marche de la bordure à trois reprises et il a failli se tordre la cheville. Heureusement, il ne s’est jamais fait mal. 

On a été furieux pendant tout le trajet de bus vers le B&B. 

En arrivant à destination, nous avons découvert notre chambre. Elle était vraiment super, on avait une toilette privée et les douches étaient partagées. Le lit était fabuleux et on était ravi du confort. Ça nous a vite remis le sourire aux lèvres. 

Le lendemain, le propriétaire du B&B nous a amené à l’aéroport très tôt le matin. Il était vraiment très sympathique. Il se lève tous les jours à 4h du matin. La saison très touristique allait bientôt commencer donc ils allaient avoir beaucoup de travail. 

En arrivant à l’aéroport, on était tous les deux un peu stressés parce qu’on devait s’assurer qu’on pouvait changer nos ISK en £. Quelqu’un nous avait dit qu’il fallait le faire avant de passer la sécurité. Alors, après avoir enregistré nos bagages, on a fait la file pendant 20 minutes au bureau d’échange. Mais bien sûr, là ils n’échangent que d’une devise étrangère au ISK. Pas l’inverse. Donc au final, ils nous disent qu’on doit les échanger après la sécurité. On était paaaas content. 

On a finalement passé la sécurité et on a trouvé l’endroit pour changer notre cash en pounds. On a perdu 15 pounds en frais d’échange et ils n’ont pas voulu tout nous échanger. 

Il ne restait pas beaucoup de temps avant qu’on doive se mettre en route vers la gate. Mais il nous restait 932 ISK (5.5€), qu’elle n’avait pas voulu nous reprendre. On a donc fait tout le duty free pour dépenser le reste: m&ms, bouteille d’eau, bar de céréales.

En allant me laver les mains, juste avant d’embarquer, j’ai utilisé le robinet Dyson Airblade Tap hand dryer. C’est un robinet 3 en 1. Selon la position des mains, le robinet donne de l’eau, du savon ou de l’air pour sécher les mains. 

J’utilise l’eau, puis le savon. Jusque là tout va bien. Ensuite je rince mes mains et donc toute la mousse du savon tombe dans l’évier. Logique. 

J’essaie ensuite de me sécher les mains. L’air est arrivé avec tellement de puissance dans l’évier rempli de mousse que toute la mousse est volée en l’air. La moitié s’est retrouvée sur mon front et l’autre sur le miroir que quelqu’un venait de nettoyer. 

Il faut garder en tête que j’étais encore énervée de l’échange du cash. Quelle journée! Dans ma tête j’ai crié “MAIS C’EST PAS POSSIBLE”. Ensuite j’ai regardé ma tête dans le miroir et la situation était tellement ridicule que j’ai eu un énorme fou rire. Heureusement que j’étais toute seule. 

Tim m’a vu revenir en rigolant. Il a trouvé ça drôle mais pas autant que moi.  

Dans l’avion, nous étions de nouveau séparés. On n’était pas autant fatigué qu’à l’aller mais on a quand même réussi à bien dormir. On venait de passer 24h éprouvantes émotionellement et puis qu’est ce que c’est fatiguant le camping!

On est bien arrivé à Londres avec plein de super souvenirs de ce beau voyage. 

À la prochaine!

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